Le journaliste Slim Boukhdhir, qui a accusé mardi Mohamed Ali Aroui, porte-parole du ministère de l’Intérieur, d’être derrière son agression en 2009, sera poursuivi en justice pour diffamation.
Notre confrère Slim Boukhdhir avait déclaré, mardi, sur Mosaïque FM, que M. Laroui était parmi le groupe d’agents de l’ordre qui, en 2009, l’ont enlevé devant chez lui, tabassé et laissé pour mort dans la rue. En réaction à ces accusations, Habib Rachedi, secrétaire adjoint du Syndicat de la sûreté républicaine, a déclaré que M. Aroui était, au moment des faits évoqués, en mission hors de Tunis et menacé d’intenter un procès contre le journaliste pour diffamation. M. Rachedi a profité de l’occasion pour plaider en faveur de son collègue, précisant que «le rendement de Mohamed Ali Aroui, depuis sa nomination au poste de porte-parole du ministère de l’Intérieur, est satisfaisant et répond totalement à l’esprit d’une sûreté républicaine». Z. A. Illustration: Mohamed Ali Aroui/Noureddine Boukhdhir. |