Ayant pris connaissance de l'insertion du nom de Ridha Kéfi dans le "Livre noir'' des journalistes impliqués avec l'ancien régime, l'ex-ambassadeur d'Allemagne à Tunis a tenu publier un message de solidarité avec le directeur de Kapitalis, dont il a connu de près les démêlées avec les services de Ben Ali durant sa mission en Tunisie (2007-2011).
Par Dr. Horst-Wolfram Kerll*
«Berlin, 3.12.2013 Sans connaitre les détails de ce "Livre noir" sur des journalistes tunisiens et sans contact antérieur, ni avec la Présidence ni avec Ridha Kéfi, je voudrais vite constater que je suis choqué de lire en Allemagne cette attaque contre ce journaliste en Tunisie. J'ai connu personnellement, depuis mon arrivé en Tunisie jusqu'à mon départ, Monsieur Kéfi comme un journaliste professionnel, intègre, qui, à mon avis, avait toujours défendu les libertés et la démocratie en général (partielle et faible qu'elle fût pendant le régime de Ben Ali) et la liberté de la presse en Tunisie en particulier, et qui ne s'est pas beaucoup laissé impressionner par son limogeage arbitraire de ‘‘L'Expression’’ à l'époque pour continuer à se battre pour un journalisme libre, indépendant, démocratique, déjà avant, mais aussi après la révolution tunisienne. C'est pourquoi je veux exprimer explicitement et publiquement ma solidarité avec ce journaliste tunisien de qualité! * Ancien Ambassadeur d'Allemagne en Tunisie (2007-2012). |