L’Organisation tunisienne de la protection des journalistes (OTPJ) a décidé de poursuivre en justice le président provisoire de la république et tous ceux qui ont participé à la publication du ‘‘Livre noir’’ qui a porté atteinte à plusieurs personnes.
Le comité directeur de l’OTPJ, a décidé, lors de sa réunion, mercredi 11 décembre 2013, «de charger les avocats membres de l’organisation, dont Radhia Dridi et Emna Abouda, de poursuivre en justice le service de communication de la présidence de la république et à leur tête le président provisoire», a déclaré le journaliste et chroniqueur Zied El-Heni, président de l’OTPJ, récemment fondée. Moncef Marzouki sera, selon les avocats, traduit en justice selon les articles 96 et 109 du code pénal, les articles 89 et 90 de la loi n°63 de l’an 2004 relative à la protection des données personnelles, l’article 86 du code des communications relatif à l’atteinte au autrui via les réseaux de communication publique, dont l’Internet, en plus des articles 55 et 56 du décret-loi 115 de l’année 2011 relative à la liberté de la presse, qui condamnent la diffamation. Le président provisoire Moncef Marzouki doit répondre de plusieurs délits: diffamation, atteinte à la liberté d’expression, utilisation des données personnelles et de l’Etat pour des fins personnelles. Z. A. |