Le gouvernement Ali Larayedh, qui doit bientôt céder le témoin à un nouveau cabinet présidé par Mehdi Jomaa, n’a pas encore donné aux journalistes leur carte de presse au titre de l’année 2013, et ce conformément au décret loi 115/2011, tenant lieu de nouveau code de la presse.

Les autorités ont prétexté un différend entre le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) et le Syndicat général de la culture et de l’information (SGCI) affilié à l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) pour justifier le blocage de la situation.

Nejiba Hamrouni, présidente du SNJT, dément cette allégation et confirme que les deux parties syndicales joignent leurs efforts pour lever les obstacles empêchant l’octroi de ladite carte aux professionnels du secteur et défendre la liberté d'expression, de presse et de création.

Le SNJT lance, dans ce cadre, une campagne de sensibilisation avec le slogan mobilisateur «Ma carte, mon identité». Ce slogan calligaphié en arabe est mis à disposition des journalistes afin qu’ils l’utilisent comme photo de profil sur les réseaux sociaux, notamment sur Facebook.

Une réunion au siège du SNJT se tiendra, le jeudi 26 décembre, au cours de laquelle Néjiba Hamrouni expliquera les démarches à suivre pour que chaque journaliste puisse bénéficier de sa carte de presse et travailler ainsi dans les meilleures conditions.

Y. N. M.