Les employés de l'ONT annoncent une grève de 4 jours à partir du 3 avril, avec l’assurance de la continuité du service minimum pour les médias audiovisuels publics.
Suite à l'absence du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Technologie de communication de la réunion de travail du mardi 25 mars avec la fédération générale de l’Office national de la télédiffusion (ONT), dépendant de l’Union des travailleurs de Tunisie (UTT), la centrale syndicale exprime, dans un communiqué diffusé mercredi, sa «profonde consternation devant le refus du ministère d'ouvrir le dialogue et la négociation d’une façon sérieuse afin de résoudre les questions en suspens et de traiter les revendications légitimes des employés». L’UTT «considère également cette absence sans notification préalable comme un exercice irresponsable et un mépris pour le travail syndical.» Tout en tenant le ministère de tutelle pour responsable de la détérioration du climat social dans l’ONT», la centrale syndicale appelle la présidence du gouvernement à «assumer sa responsabilité envers ce secteur sensible tout en confirmant la détermination de la fédération générale de l’ONT à entamer une grève de 4 jours à compter du 3 avril 2014 avec l’assurance de la continuité du service minimum des chaines publiques, tant que le ministère de la tutelle n’aura pas traité le dossier des demandes des travailleurs d’une façon efficace et sérieuse.» L'UTT condamne, par ailleurs, dans son communiqué, l’usage du mécanisme de réquisition à l’encontre du personnel de l’ONT, qu’elle considère comme «un acte d’intimidation» à égard des syndicalistes et «un abus envers le droit syndical y compris le droit de grève garanti par la Constitution.» I. B. |