Il y a un mois, Issam Dardouri, président de l’organisation tunisienne Sécurité et Citoyen, a porté plainte contre les administrateurs de la page Facebook «Police Tunisie», qui a publié des menaces de mort à son encontre et à l’encontre de ses collègues, Habib Rachdi et Walid Zarrouk…

Parmi les administrateurs de la page incriminée, certains sont impliqués dans des dossiers de corruption et d’abus de pouvoir au sein de l’institution sécuritaire, avait alors précisé Issam Dardouri, dans une conférence de presse.

Le syndicaliste a donné ensuite une liste complète des agents de la sécurité parallèle au service du parti Ennahdha. Y figure notamment un certain Abdelkarim Laâbidi qui, selon Walid Zarrouk, «veille sur la ligne éditoriale» de la page Facebook ‘‘Police Tunisie’’.

Walid Zarrouk a précisé à Kapitalis que «le pire dans cette affaire, c’est que Baligh Belhaj et ses collègues (dont l’un est membre du syndicat de la police) utilisent la salle d’opération du district de Ben Arous et les données confidentielles pour s’attaquer aux citoyens, comme Taïeb Laguili, Lina Ben Mhenni, Sofiane Ben Farhat… Au lieu d’assurer la sécurité de ces personnes menacées de mort, ils publient sur cette page les horaires et les endroits de leur déplacement».

Walid Zarrouk a ajouté que plusieurs autres plaintes seront déposées à l’encontre de l’ancien cadre de la sécurité des frontières à l’aéroport de Tunis-Carthage Abdelkarim Laâbidi, le superviseur de cette page.

«Hatem Kharbouch, Imed Belhaj, et le prénommé Salah seront eux aussi poursuivis… Car, il n’y a pas que Baligh Belhaj dans ce réseau de la police parallèle. Baligh Belhaj a avoué et donné toute une liste de noms», a encore indiqué Walid Zarrouk.

Z. A.