Mohamed Ali Aroui, porte-parole du ministère de l’Intérieur, qui intervenait lors du séminaire organisé mercredi par le Centre tunisien des études de la sécurité globale sur «L’information et les exigences du traitement des questions de terrorisme», a estimé que le traitement médiatique des questions relatives au terrorisme doit s’améliorer, d’autant que certaines révélations faites par les médias ont, par le passé, fait échouer des opérations sécuritaires.

«Certaines rumeurs ou même des informations diffusées trop tôt par les médias chamboulent un plan mis en oeuvre parfois depuis des mois et mettent les agents de sécurité en difficulté», a expliqué M. Aroui.

La solution serait de mettre en place une charte d’éthique pour la gestion médiatique des questions se rapportant au terrorisme, qui permettrait aux journalistes d’informer les citoyens sans porter préjudice aux opérations sécuritaires en cours.

«Une mauvaise gestion de l’information pourrait menacer la sécurité nationale», a-t-il conclu.

Y. N. M.