Le président provisoire de la république Moncef Marzouki a renouvelé son soutien à la Haute Autorité indépendante de la communication audiovisuelle (Haica).
«Il faut laisser les médias résoudre les problèmes du secteur entre eux et par leurs propres moyens», a-t-il déclaré, en marge de la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse. «Il n’y aura jamais de démocratie sans liberté de la presse. Aujourd’hui, il n’y a aucun prisonnier d’opinion en Tunisie», a-t-il ajouté. Le dernier prisonnier d’opinion, le blogueur Jabeur Mejri, condamné à 7 ans de prison pour avoir diffusé des caricatures du prophète Mohamed, a été libéré, en effet, il y a seulement quelques semaines. On ne peut donc pas dire que sous la présidence (provisoire) de Moncef Marzouki aucun journaliste ou artiste n'a été inquiété pour ses opinions. Moncef Marzouki posant avec la Haica à l'occasion de son installation, il y a un an. Le 30 avril 2014, une délégation du Syndicat tunisien des dirigeants des médias (STDM) a rencontré le locataire du Palais de Carthage et lui a exposé ses réserves sur de soi-disant anomalies contenues dans le cahier des charges soumis par la Haica au directeurs des chaînes de télévision et de radio et qui visent réorganiser un secteur audiovisuel complètement anarchique et livré à lui-même, et dont les dépassements et les abus sont quasi-quotidiens. Ces chers patrons de médias audio-visuels veulent continuer à exercer dans la confusion totale et en dehors de tout cadre réglementaire ou de contrôle, au moment où l’argent politique est en train de pourrir les médias dans le pays. Z. A. |
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