Les médias doivent désormais solliciter l’autorisation des autorités pour pouvoir filmer des sites militaires, des dispositifs de sécurité ou à l’intérieur des tribunaux.
Selon Mohamed Ali Aroui, porte-parole du ministère de l’Intérieur, qui a fait cette annonce, cette mesure n’a rien d’exceptionnel, puisqu’elle est en vigueur dans la plupart des pays démocratiques. «Les journalistes sont cependant libres de filmer dans les lieux publics», a-t-il ajouté. Il va sans dire que cette annonce s’inscrit dans le plan mis en place par le gouvernement pour la lutter contre le terrorisme et les journalistes sont priés de contribuer à cet effort national en évitant, notamment, de fournir des informations utiles aux réseaux dormants qui planifient des attaques contre des sites militaires, sécuritaires ou des institutions de l’Etat. I. B. |
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