Samir El-Wafi menace d’ouvrir l’archive de Khemaïes Ksila, si ce dernier continue de lui faire des reproches et à mettre en doute sa crédibilité. Ambiance...
En réaction à l’interview, hier sur ShemsFM, de Khemaïes Ksila, où le membre du bureau politique de Nida Tounes affirmait que plusieurs dirigeants politiques, dont Béji Caïd Essebsi, président de Nida Tounes, préfèrent ne pas répondre à l’invitation de Samir El-Wafi, parce qu’ils ont des doutes sur «la crédibilité de l’émission et de la chaine», l’animateur de l’émission politique ‘‘Liman Yajro’ Faqat’’ sur Ettounsia TV a écrit sur sa page Facebook: «Si vous croyez que mon émission ou la chaine de télévision où je travaille dépend d’un parti, alors là, vous vous trompez... Vous croyez que l’émission qui a invité les figures emblématiques de la scène politique et qui enregistre le plus haut taux d’audience va faire un ratage si vous ne répondez pas à son invitation..., alors sachez que vous ne représentez que votre petite personne, et, personnellement, je connais très bien votre vrai poids». Samir El Wafi a menacé ensuite d’ouvrir l’archive et de mettre à nu M. Ksila en diffusant des données sur ses années de «militantisme au sein du RCD». «Quant à Si Béji, il est libre de répondre ou non à mon invitation et je le comprends. Car, il ne supportera pas mes questions et son absence de mon plateau ne va nullement nous affecter. De toutes les manières, s’il change d’avis et veut être parmi nous, il sera le bienvenu», a ajouté Samir El-Wafi, laissant la porte ouverte. Sait-on jamais... Samir El-Wafi servant la soupe à Moncef Marzouki: un grand moment de journalisme bidon... L’animateur, dont la modestie et l’humilité ne sont pas les moindres qualités, a cru devoir ironiser en affirmant, sur un ton moqueur, que son émission a tellement d’influence sur l’opinion publique tunisienne que plusieurs dirigeants politiques se demandent pourquoi ils n’y sont pas encore passés. Selon nos sources, plusieurs dirigeants politiques ont refusé l’invitation de Samir El Wafi. Nous en citerons Kamel Morjane, président d’Al-Moubadara (Initiative). Les détracteurs de Samir El-Wafi lui reprochent d’être passé, sans transition, du service du RCD, l’ancien parti au pouvoir sous la dictature, à celui d’Ennahdha et, surtout, du Congrès pour la république (CpR) et de Moncef Marzouki. Les émissions qu’il a consacrées aux dirigeants de ces deux partis n’ont rien à voir avec le journalisme et l’information et tiennent plutôt de la communication ou, pire encore, de la publicité politique. Samir El-Wafi servant la soupe à Rached Ghannouchi ou à Moncef Marzouki resteront dans les annales comme les exemples même du journalisme de complaisance. Z. A. |
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