Yassine Ayari, le blogueur islamiste, proche du parti Ennahdha, a écrit sur sa page Facebook, en s’adressant aux gauchistes, progressistes, modernistes et militants des droits de l’homme, qui ont critiqué l’élection de Sihem Bensedrine (64 ans), réputée proche du Congrès pour la république et d’Ennahdha, à la tête de l’Instance Vérité et Dignité, chargée de la mise en oeuvre de la justice transitionnelle: «Elkartouche el-hay houwa el-moubarrer» (les vraies balles sont justifiées), ou encore «Echalbouk houwa el-hal et non el-mouchkel» (la claque est la solution et non le problème).

Le mot tunisien «chalbouk» est devenu célèbre après la diffusion récente d’une vidéo montrant un Tunisien du groupe djihadiste de l’Etat islamique en Irak et en Syrie (Daech) en train d’humilier des gardes-frontières irakiens. Le terroriste tunisien ordonnait à ses victimes, avant de les abattre froidement, de lui prêter la joue pour recevoir une claque («chalbouk»).

Cette vidéo, qui montre la barbarie des extrémistes islamistes, a fait le tour dans le monde. Elle semble avoir comblé d’aise Yassine Ayari dont l’extrémisme religieux et politique s’est déjà exprimé en plusieurs occasions, sans que la justice ne s’en émeuve outre mesure.

Z. A.