La vente des parts de l’Etat dans le groupe de presse Dar Essabah et les radios Shems et Zitouna n’est pas à l’ordre du jour, indique-t-on du côté du Palais de la Kasbah.
Contrairement à ce qui a été publié par certains médias, aucune des 3 sociétés confisquées à l’ancien clan au pouvoir n’est (et ne sera) mise en vente, en tout cas pas avant les élections. «Cette décision a été prise par Mehdi Jomaâ, chef du gouvernement provisoire, dès sa prise de fonction, fin janvier dernier. Et il n’y a aucune raison pour qu’il change d’avis», a indiqué, à Kapitalis, une source à la présidence du gouvernement. «Car il faut éviter que ces médias ne soient instrumentalisés par certaines parties lors des prochaines élections», explique la même source. «Certes, certaines personnes ont proposé leur candidature pour l’acquisition de ces médias, mais le chef du gouvernement n’a pas donné son accord», a encore indiqué notre source, précisant que de nouveaux directeurs seront bientôt nommés à la tête de ces sociétés pour mieux assurer leur neutralité à l’approche des élections. Cela est valable pour Dar Essabah et les radios Shems et Zitouna, mais aussi pour la société publique Snipe, qui publie les quotidiens ‘‘La Presse’’ et ‘‘Essahafa’’. Le capital de Dar Assabah est détenu à 80% par l'Etat tunisien, les 20% restants revenant à Raouf Cheikhrouhou, l'un des héritiers de feu Habib Cheikhrouhou, fondateur du groupe en 1952. Dar Assabah publie 2 quotidiens: ''Assabah'' (en arabe) et ''Le Temps'' (en français), un hebdomadaire ''Assabah Al-Ousboui'' (en arabe) et un journal en ligne ''Assabahnews'' (en arabe). Z. A. |
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