Hichem SnoussiLes chaînes Nessma et Hannibal se sont finalement résignées à accepter les cahiers des charges et à signer avec la Haica l'accord relatif à l'autorisation d'émission.

La Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (Haica) a décidé, par conséquent, d'arrêter les procédures de pénalité infligée aux deux chaînes qui avaient longtemps refusé de reconnaitre l’instance de régulation et l’ont même copieusement dénigrée sur des plateaux de télévision désignés à cette sale besogne.

Selon Hichem Snoussi, membre de la Haica, cité par l'agence Tap, toutes les radios et télévisions autorisées avant et après la révolution sont assujetties aux clauses des cahiers des charges, sans qu'aucune modification n'y soit apportée, comme spécifié au Journal officiel.

L'UGTT «n'est pas intervenue pour régler le différend mais a offert le cadre idoine de négociation entre les deux parties et facilité le dialogue entre elles, en mettant l'accent sur le nécessaire respect des instances constitutionnelles et de la loi, ce qui a rendu l'accord possible», a ajouté Hichem Snoussi.

En d’autres termes : elle a permis à Nabil Karoui une sortie... par la petite porte. Car, il s’était enfermé lui-même dans une position de hors-la-loi, impopulaire et indéfendable. Et il avait besoin d’une perche que l’UGTT lui a finalement tendu pour lui éviter un naufrage certain.

La Haica avait, rappelle-t-on, décidé d'infliger aux chaînes Nessma et Hannibal TV une pénalité de 50.000 dinars pour avoir refusé de présenter les dossiers de régularisation de leur situation juridiques malgré la prorogation des délais à trois reprises, depuis le 23 juin 2014.

I. B. (avec Tap).

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