Le journaliste Nasreddine Ben Hadid a été auditionné, aujourd’hui, par le procureur-adjoint de la république à propos de son «amitié» pour le chef terroriste Abou Iyadh.
Le journaliste était accompagné de ses avocats Samir Ben Amor (membre du bureau politique du Congrès pour la république) et Abderraouf Ayadi (président du parti Wafa et candidat à la présidence), connu pour avoir défendu, à plusieurs reprises, les jihad, les jihadistes et, surtout Ansar Charia, l’organisation dont Abou Iyadh (recherché depuis septembre 2013 et en réfugié actuellement en Libye) est le chef et qui est classée terroriste, et pas seulement en Tunisie. Interrogé par ‘‘Assabahnews’’, Nasreddine Ben Hadid a affirmé être victime d’une campagne médiatique menée contre lui (par les radios, la presse écrite et électronique) et qu’il n’a été invité par personne pour s’expliquer sur ses déclrations à propos de son amitié pour Abou Iyadh. Le journaliste, qui ne fait pas mystère de ses affinités avec les salafistes jihadistes, reproche à la Haica, l’instance de régulation audiovisuelle, qui dispose d’un staff de surveillance, de ne pas sanctionner les médias qui mènent une campagne hostile contre sa personne. Revenant sur ses propos, comme pour en atténuer l’effet catastrophique sur l’opinion, Nasreddine Ben Hadid s’est réfugié derrière la fonction du journaliste qui a le droit, a-t-il dit, de fréquenter les criminels comme les saints. Il a résumé son «amitié» pour Abou Iyadh – dont il s’est dit fier sur un plateau de télévision – à une interview qu’il aurait réalisé avec lui avant sa fuite. Ce n’était donc que ça? Choisissant l’attaque comme une stratégie de défense, et se faiant passer pour une victime, Nasreddine Ben Hadid a déclaré que la Tunisie «est gouvernée aujourd’hui par les médias, l’appareil sécuritaire et l’opinion publique…» Au lieu de baisser le ton et de faire amende honorable, le voilà qui monte sur ses grands chevaux et cherche à en découdre avec la terre entière. Z. A. |
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