Les femmes candidates aux législatives sont très peu représentées dans les médias, tous supports confondus, indique la Haica, l’autorité de régulation audiovisuelle.
C’est du moins ce qui ressort des premiers résultats d’une enquête, réalisée entre le 4 et le 10 octobre 2014, par l’Observatoire des médias audiovisuels, dépendant de la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (Haica). «C’est sur Mosaïque FM que la présence des femmes est relativement la plus forte (20,6%), suivie d’ExpressFM (17,6%)», a précisé Riadh Ferjani, membre de la Haica, lors d’une conférence de presse, jeudi 16 octobre 2014, à Tunis. Le conférencier a indiqué que cette enquête sur la couverture des campagnes électorales par les médias sera suivie par 3 autres. La Haica a mobilisé 20 observateurs pour analyser le contenu et le temps d’antenne réservé à la couverture de la campagne pour les législatives. Leur mission durera 3 semaines. Les stations de radio sont suivies suivie de 6H00 à 19H00, tandis que les chaines de télévision sont examinées à la loupe àpartir de 18H00. «Conformément aux dispositions du Décret-loi 116 du 2 novembre 2011 relatif à la liberté de communication audiovisuelle et partant des principes même du travail journalistique, les journalistes ont l’entière liberté – et responsabilité – de concevoir leur plan de campagne en période de couverture électorale», soulignent les membres de la Haica dans un communiqué. Et de rappeler, par la même occasion, qu’ils ont «toute la latitude de fixer librement les angles de traitement journalistique qu’ils réservent à cette campagne (faire une interview en face-à-face, organiser un débat entre candidats, analyser un programme, couvrir un événement tel qu’un meeting électoral…). Cela relève bien évidemment de leur entière liberté éditoriale». Z. A. |
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