L’émission ‘‘Liman Yajro’ Faqat’’ est «tripotée et montée selon l’intérêt des responsables de la chaîne et de l’invité», dénonce Jawhar Ben Mbarek.
Revenant sur sa participation, jugée pâle et inconsistante, à l’émission du dimanche 16 novembre 2014, sur la chaîne privée Al-Hiwar Ettounsi, le juriste, président du réseau Doustourna, a indiqué, à Kapitalis, qu’il a été très critiqué, ce soir-là, par ses amis et tous ceux qui le tiennent pour un homme honnête et intègre. Certains ont même été jusqu’à l’accuser d’être soudoyé par l’homme d’affaires Slim Riahi, le candidat à la présidentielle du dimanche 23 novembre 2014, invité principal de l’émission. «Il est vrai que j’ai accepté l’invitation de Samir El-Wafi pour participer à l’émission ‘‘Liman Yajro’Faqat’’ sur une chaine de télévision très puissante. On s’est mis d’accord pour que j’intervienne sur le sujet d’actualité d’‘‘ettagahwel’’ (domination politique). J’ai donné mon avis et j’ai parlé longuement sans épargner personne ni aucune partie. Mais, à ma grande surprise, j’ai découvert, à la diffusion de l’émission, qu’on n’a passé que quelques bribes de mes déclarations, 4 minutes au total. Il y a eu un montage et on n’a utilisé que la partie de mes propos qui pouvait servir à lustrer l’image de l’intéressé», a déploré Jawhar Ben Mbarek. L’activiste affirme avoir contacté Samir El-Wafi, au lendemain de la diffusion de l’émission, pour protester contre ces pratiques et exiger la diffusion de la totalité de ses propos sans aucun montage. «Samir El Wafi m’a assuré que la totalité de mon intervention sera diffusée ce mardi 18 novembre 2014, sans montage ni coupure. Puis, à ma grande surprise, l’animateur m’a rappelé pour m’informer que cela n’est techniquement pas possible et que mon intervention sera diffusée, dimanche prochain, c’est-à-dire le 23 novembre. Autrement dit après l’élection présidentielle. Ceci m’énerve et me donne une idée sur les pratiques de Samir El-Wafi et de son équipe», a encore indiqué Jawhar Ben Mbarek à Kapitalis. Z. A. |
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