Le père du journaliste Nadhir Guetari, otage en Libye depuis 78 jours, a menacé, jeudi 20 novembre 2014, d’entrer en grève de la faim avec sa famille.
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Sami Guetari estime que la cellule de crise au sein du ministère des Affaires étrangères, chargée du suivi de l’affaire de l’enlèvement des journalistes tunisiens Sofiane Chourabi et Nadhir Guetari, ne fait pas suffisamment d’effort pour leur libération. «Cela fait 78 jours que nos enfants sont otages en Libye et le ministre ne sait même pas où ils se trouvent. D’ailleurs, la cellule de crise ne s’est réunie qu’une seule fois et elle ne nous contacte pas et ne nous fait aucun compte-rendu sur la situation», a-t-il déploré. «Nous ne pouvons plus supporter cette situation. Nous allons entamer une grève de la faim et Mongi Hamdi (ministre des Affaires étrangères, NDLR) doit assumer ses responsabilités», a-t-il ajouté. Sami Guetari s’est dit déçu par le ministre des Affaires étrangères et par l’ensemble des fonctionnaires du gouvernement Mehdi Jomaa.
De gauche à droite, les pères respectifs de Nadhir et Sofiane. (Ph. Dalila Yakoubi). «Le ministre libyen Amor Al-Sinki avait déclaré, en présence d’une délégation ministérielle tunisienne, mardi 4 novembre, que les journalistes tunisiens devraient être libérés dans un délai de 2 semaines. Sofiane et Nadhir ne sont pas rentrés et le ministère ne nous a même pas contactés», a-t-il encore déploré. Y. N. M. |
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