Un nouveau clash en direct à la télévision: Safi Saïd, candidat à la présidentielle qui n’a remporté que 0,8% des voix, s’en prend à l’animateur Naoufel Ouertani.
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Cela s’est passé, dans la soirée du mercredi 26 novembre 2014, dans l’émission hebdomadaire ‘‘Klem Eness’’, sur Al-Hiwar Ettounsi. Naoufel Ouertani a demandé à Safi Saïd s’il y a un problème d’éthique chez les politiques ou les journalistes. Ce dernier s’est étonné de devoir donner son avis sur un sujet dépassé. L’animateur lui a alors coupé la parole pour lui demander de répondre directement à sa question. Cela a donné l’échange suivant, dont les lecteurs jugeront du niveau intellectuel et moral: Naoufel : «Evitez de donner des leçons et répondez à la question». Safi Saïd : «Vous me coupez la parole. Merci de ne plus m’inviter dans vos émissions. De toute façon, je ne vais plus venir car vous êtes partial et vous donnez plus de temps de parole à vos amis et vous ne respectez pas vos invités... Vous êtes impoli». Naouef : «Je vous respecte, car vous avez l’âge de mon père. Ce que vous dites est insensé, on n’est pas dans la rue». Safi Saïd : «Si j’étais votre père, je vous aurais mieux éduqué et s’il s’agissait d’une dispute entre vous et moi, j’aurais utilisé d’autres moyens... Les paroles respectueuses se disent aux gens respectueux, or vous êtes partial et vous ne respectez personne. Vous, les journalistes, vous êtes hypocrites, des vendus et on vous achète aux prix les plus bas. Vous ramassez les ordures, voilà ce que vous êtes, des chiffonniers.» L’émission ne pouvait continuer sur ce ton. Mohamed Frikha, autre candidat à la présidentielle, a préféré quitter le plateau. Safi Saïd, se sentant de trop, lui a emboité le pas. Mais l’ambiance était cassée et l’impression laissée chez les téléspectateurs catastrophique. Le clash n’a grandi ni les journalistes ni les hommes politiques, qui n’ont pas bonne presse. Et M. Saïd est, rappelons-le, à la fois, journaliste et homme politique. Y. N. M. |
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