Accusé par Slim Riahi d’avoir tenté de le racketter, le directeur de l’hebdomadaire ‘‘Essour’’, Anouar Bali, comparaitra devant le juge, lundi prochain.
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Selon le rédacteur en chef d’‘‘Essour’’, Farid Fatnassi, deux agents de sécurité en tenue civile sont venus au journal, vendredi 28 novembre 2014, et ont interpelé Anouar Bali au moment où il garait sa voiture, lui demandant de les accompagner à Laouina, où se trouve l’Unité centrale de recherche et d’investigation criminelle. «Pourtant, aucun mandat d’amener n’a été émis contre M. Bali. Nous avons appris plus tard que l’homme d’affaires Slim Riahi (patron de Tunisia Holding, président de l’Union patriotique libre et du Club africain, NDLR) a déposé une plainte contre lui pour racket. Ce qui nous inquiète c’est qu’il a été retenu toute la journée et nous n’avons encore aucune nouvelle de lui», a déclaré Farid Fatnassi, hier en fin d’après-midi. Selon lui, l’accusation de M. Riahi ne tient pas la route. «Slim Riahi a, en fait, invité notre directeur à son bureau et lui a lui proposé la diffusion de pages publicitaires sur le journal ‘‘Essour’’, en contrepartie du changement de la ligne éditoriale de l’hebdomadaire. Mais M. Bali a renoncé à la publicité et refusé le marché», explique encore Farid Fatnassi. Nous avons appris, par ailleurs, que M. Bali comparaîtra, en état de détention, devant le juge d’instruction près du tribunal de première instance de Tunis, lundi 1er décembre 2014 pour répondre de l’accusation de tentative de racket. Z. A. |
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