imed daimi 7 4La chambre pénale du tribunal de 1ère instance de Tunis a rejeté, jeudi 4 décembre 2014, 4 plaintes déposées par le Congrès pour la république (CpR), pour vice de forme.

La première concerne le rédacteur en chef du quotidien ‘‘Al-Chourouk’’, feu Abderraouf Mkademi, représentant légal de Dar Al-Anouar, décédé il y a une semaine, pour la publication d’un article dénigrant le CpR. La 2e plainte a été déposée contre Taïeb Baccouche, secrétaire général de Nidaa Tounes, pour le même motif et la 3e, toujours pour la même raison, a été déposée contre Kacem Afia, secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT).

Enfin, la 4e plainte concerne Habib Rachdi, secrétaire général-adjoint du Syndicat de la sécurité républicaine pour avoir affirmé, sur Mosaïque FM, que le CpR soutient le terrorisme dans le pays. Ce qui est à peine exagéré.

La justice a jugé toutes ces plaintes non recevables : la liberté d’opinion et de presse étant désormais garantie par la constitution tunisienne et les procès d’opinion n’ont plus de raison d’être.

La décision du tribunal sonne comme un rappel à l’ordre démocratique des dirigeants du CpR, qui vivent, visiblement, dans un autre temps et une autre planète.

Z. A.

Illustration: Imed Daïmi, secrétaire général du CpR.

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