"The Economist" a consacré aussi notre pays pour le «symbole» qu'il représente pour les pays de la région du «Printemps arabe».

Après l'Uruguay, pays de l'année 2013, le journal a choisi de récompenser, cette année, la Tunisie pour la maturité politique démontrée aussi bien par les dirigeants que les citoyens, notant qu'«après l'adoption en 2014 d'une nouvelle constitution, qui pour la première fois dans le monde arabe reconnait la liberté de conscience, le pays a organisé deux élections législatives et présidentielle réussies.»

«C'est un pays beaucoup plus petit que l'Indonésie (deuxième pays nominé pour ce titre), mais nous pensons que le symbolisme est plus important que la taille. L'idéalisme engendré par le printemps arabe a surtout plongé d'autres nations dans le sang et l'extrémisme, avec une exception brillante: la Tunisie», écrit le journal, qui salue aussi «le pragmatisme et la modération de la Tunisie qui ont nourri l'espoir dans une région malheureuse et un monde troublé».

«Mabrouk, Tunisia», conclut l'auteur de l'article paru sur le site du journal britannique de référence et repris par plusieurs autres médias électroniques.

I. B. (avec Tap).