Le greffier et «journaliste»  a lancé  sur la chaîne Zitouna TV: «Au nom de nombreux activistes, journalistes et représentants de la société civile, je m’adresse au président de la république tunisienne Moncef Marzouki, qui a encore quelques jours au Palais Carthage, pour qu’il accorde la grâce présidentielle à Yassine Ayari».

«M. Marzouki peut encore exercer ses prérogatives dont celui de gracier notre collègue, l’ingénieur Yassine Ayari, qui a été mal compris pout avoir parlé de laxisme dans l’institution militaire», a-t-il expliqué.

Vendredi 26 décembre, Moncerf Marzouki a, dans un communiqué, exprimé sa préoccupation quant au sort de Yassine Ayari, l’un de ses partisans et qui a soutenu sa candidature au 2e tour de la présidence.

Arrêté dans la soirée du jeudi à vendredi 26 décembre, à son arrivée à l’aéroport de Tunis Carthage en provenance de Paris, Yassine Ayari avait été condamné par contumace, le 18 novembre 2014, par le tribunal militaire, à 3 ans de prison ferme, en vertu de l’article 91 du Code des plaidoiries et sanctions, pour avoir porté atteinte à de hauts cadres du ministère de la Défense.

Z. A.