Des activistes de la société civile ont créé un comité de soutien au blogueur Yassine Ayari et dénoncent sa condamnation par un tribunal militaire.
Le comité se compose d’artistes, activistes, avocats et autres personnalités publiques tels que l’ancienne ministre de la Femme Sihem Badi, l’homme politique Skander Rekik ou encore Halima Maalej, ex-membre du bureau exécutif des Ligues de la protection de la révolution (LPR), des milices violentes au service du parti islamiste Ennahdha et du Congrès pour la république (CpR). Le comité de défense de Yassine Ayari. Ce comité, qui s’est réuni, dimanche 4 janvier 2015, appelle à la libération du blogueur et dénoncent le fait qu’il soit jugé par un tribunal militaire. Il dont, par ailleurs, décidé d’organiser une manifestation, mardi 6 janvier 2014, devant le Tribunal militaire de Tunis, à Bab Saadoun, pour soutenir Yassine Ayari et demander sa libération. Sihem Badi avait organisé, lundi 29 décembre 2014, un rassemblement devant l’ambassade de Tunisie à Paris et dénoncé le verdict du tribunal militaire. «Yassine a été arrêté pour avoir donné son avis sur l’institution militaire, cela fait partie de la liberté d’expression. Mais ils ont peur que l’on dise la vérité. Leurs tentatives d’intimidation ne nous feront pas taire», a-t-elle déclaré. Et d’ajouter: «Nous resterons unis et solidaires et leur rendront leur vie impossible, s’ils essayent de museler le peuple tunisien et de lui imposer leurs dictature». Sihem Badi manifeste à Paris pour la libération de Yassine Ayari: admirez le beau sourire! Rappelons que Yassine Ayari a été arrêté le 24 décembre 2014 à l’aéroport de Tunis-Carthage alors qu’il rentrait de Paris. Il avait été condamné, par contumace, le 18 novembre 2014, par le tribunal militaire de Tunis, à 3 ans de prison ferme, pour avoir porté atteinte à de hauts cadres du ministère de la Défense. Y. N. M. |
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