Le bureau de presse du président de l'Union patriotique libre (UPL), homme d’affaires de son état, qui a ses réseaux dans les milieux politiques libyens, a tenu à démentir, dans un communiqué publié jeudi 15 janvier 2015, ces informations communiquées plus tôt dans la journée par Ridha Mohdhi, le président de l'association de fraternité Tunisie-Libye à Ben Guerdane.

Le bureau de presse du président de l'UPL précise, en se basant sur les résultats des contacts établis avec des parties libyennes dès les premiers jours de l'enlèvement des deux journalistes tunisiens, qu'aucune des brigades sous le commandement du général Hafter n'est liée à cet enlèvement.

Mustapha Abdelkabir, activiste des droits de l'Homme chargé du dossier des deux otages a, de son côté, affirmé que la Tunisie n'accuse personne dans cette affaire et compte sur le soutien des parties libyennes à l'est du pays pour retrouver les deux journalistes. Il a ajouté que ces parties, qui coordonnent avec la cellule de crise libyenne en charge du dossier, sont à pied d'œuvre pour localiser les journalistes, assurant que le dénouement est proche.

I. B. (avec Tap).