La Tunisie a gagné 7 places au classement mondial de la liberté de la presse de 2015, réalisé par Reporters sans frontières (RSF), mais elle reste mal classée.
La Tunisie est passé de la 133e place, en 2014, à la 126e, en 2015, sur un total 180 pays. Malgré cette amélioration, elle vient derrière 4 pays arabes, qui n’ont pas réalisé ses avancées démocratiques, à avoir le Liban (98e), le Qatar (115e), l’Algérie (119e), et les Emirats arabes unis (120e). Notre pays devance cependant le Maroc (130e), la Palestine (140e), la Jordanie (143e), la Libye (154e), l’Irak (156e) et l’Egypte (158e). RSF dénonce une insécurité juridique pour les journalistes en Tunisie, souvent poursuivis sur la base du code pénal au lieu du code la presse, des violences policières impunies, et une mise à mal des prérogatives de la Haute autorité indépendante pour la communication audiovisuelle (Haica). «En dépit des sept places gagnées au classement de la liberté de la presse de RSF, le pays stagne encore en terme de performance», prévient RSF. Des journalistes tunisiennes manifestent devant leur syndicat. On peut se réjouir des 7 points gagnés, quand on sait que la Tunisie était classée 164e en 2010, dernière année avant la chute de Ben Ali. Il n’en est pas moins vrai que la Tunisie reste dans le 3e tiers du classement, c’est-à-dire parmi les cancres. Y. N. M. |
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