Mounir Ksiksi, directeur général et commandant de la Garde nationale, répondra, ce soir, sur la chaîne Watania 1, aux accusations portées contre lui par les syndicats sécuritaires.
Mounir Ksiksi reviendra, dans la soirée du vendredi 20 février 2014, dans l’émission ‘‘Chokran Aâla Al-Houdhour’’, sur la 1ère chaine de télévision nationale, sur les déclarations des responsables des syndicats sécuritaires l’accusant d’appartenir à l’appareil sécuritaire parallèle et d’avoir des liens avec le parti islamiste Ennahdha et les groupes salafistes. Mounir Ksiksi, en poste depuis octobre 2013 et dont le départ a été demandé, à plusieurs reprises, par les syndicats des forces de sécurité, a présenté 2 fois sa démission, qui a été, à chaque fois, refusée par l’ex-ministre de l’Intérieur Lotfi Ben Jeddou. M. Ksiksi a souvent déclaré qu’il n’a aucune couleur politique et qu’il est tenu par l’obligation d’obéir aux ordres de ses supérieurs hiérarchiques, quels qu’ils soient et indépendamment de leur appartenance, estimant être la cible de campagnes de dénigrement et de désinformation de la part du Syndicat national des forces de la sûreté (SNFS) «qui cherche à imposer sa loi et à édicter ses ordres» (entretien au quotidien ‘‘El-Maghreb’’, en mai 2014). Seront aussi présents sur le plateau, le ministre des Affaires étrangères Taïeb Baccouche, les députés Khaled Chouket (Nidaa Tounes) et Samir Dilou (Ennahdha), et le secrétaire général du Courant démocratique, Mohamed Abbou, qui répondront aux questions des journalistes Neji Zaïri et Mongi Khadhraoui au sujet du terrorisme. Z. A. |
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