Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) va poursuivre en justice les policiers ayant agressés les journalistes, hier, à Kasserine.

Dans un communiqué rendu public, dimanche 22 février 2015, le SNJT dénonce l’agression, le même jour, de Nadia Retibi (Télévision nationale) et Antar Smaâli (Radio Shems FM), par des agents de l’ordre, alors que les confrères couvraient la visite à Kasserine (centre-ouest) du ministre de l’Intérieur, Mohamed Najem Gharsalli, et de son homologue de la Santé, Saïd Aïdi.

Face à la multiplication des agressions contre ses adhérents, le SNJT réitère son attachement à la défense des journalistes et de la liberté d’expression par tous les moyens légaux, et menace de classer le ministère de l’Intérieur sur la liste des ennemis de la liberté, précisant que les poursuites judiciaires seront suivies de près jusqu’à la sanction des agresseurs.

Le SNJT, qui avait déjà averti les autorités contre le retour aux atteintes aux libertés et l’imposition de restrictions aux journalistes lors de l’accomplissement de leur travail, appelle à nouveau le ministère de l’Intérieur à mieux encadrer ses agents de manière à assurer la sécurité des journalistes.

Rappelons que, la semaine dernière, 5 journalistes avaient été agressés par les agents de la garde nationale à Kasserine, et un 6e par la police, à Tunis, devant le siège de l’Assemblée au Bardo.

Y. N. M.

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