Yassine Ayari a comparu, mardi 24 février 2015, devant le tribunal, avec son comité de défense composé d’une vingtaine d’avocats, qui ont demandé un non-lieu en faveur de leur client.

Accusé d’atteinte à l’honneur de l’armée, le blogueur avait été condamné, le 18 novembre 2014, par contumace à 3 ans de prison ferme.

Arrêté à son arrivée à l’aéroport de Tunis-Carthage, le 24 décembre 2014, il a été incarcéré. Le 20 janvier dernier, il a de nouveau comparu et le verdict a été réduit à un an de prison ferme.

Des gens manifestent devant le tribunal appelant à la libération de Yassine Ayari.

Plusieurs associations et Ong, à l’instar de Reporters sans frontières (RSF), de la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) et du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) ont appelé au transfert du procès du bloggeur devant un tribunal civil conformément aux standards internationaux.

Un rassemblement de soutien a été organisé, aujourd’hui, devant la cour d’appel militaire de Bab Saadoun à Tunis, pour réclamer la libération de Yassine Ayari.

Retrouvailles entre Adnen Mansar et Mohamed Abbou.

Des activistes de la société civile y ont pris part, soutenus par des politiciens tels que Adnen Mansar, ex-porte-parole de la présidence de la république, Mohamed Abbou, secrétaire général du Courant démocratique (CD), son épouse Samia Abbou, député du CD, et l'ex-député d'Ennahdha Najib Mrad.

Y. N. M.