C’est avec une immense tristesse que la famille de la presse a appris le décès de cet homme de grande qualité après une longue maladie qui l’a cloué au lit.

Il était un excellent rédacteur en chef, qui a formé des générations de journalistes francophones.

Attentionné, amical, pédagogue, il savait corriger les fautes sans brusquer, tirer le meilleur de chacun sans lui mettre trop de pression. Toujours jovial et jamais vexant, il transformait les copies de ses collègues comme un orfèvre taille un bijou. Il était, à lui seul, une école de journalisme.

Avec lui, la Tunisie perd l’un des représentants du renouveau de la presse tunisienne, qui ont su, malgré la censure et la dictature, préserver l’honneur d’un métier qui a retrouvé, certes, aujourd’hui, la liberté, mais a beaucoup perdu aussi de sa qualité et, surtout, de son intégrité.

En pleurant Cherif Arfaoui, ses anciens collègues encore en vie pleurent aussi toute une époque, dont il restera l’un des valeureux représentants.

L’équipe de Kapitalis présente ses condoléances les plus attristées à sa famille, proches et amis.

Z. A.