Le juge d'instruction auprès du Tribunal de première instance de Tunis avait émis, mercredi dernier, un mandat de dépôt contre l'animateur TV, Samir El-Wafi, dans le cadre de l'affaire de racket de l'homme d'affaires tunisien installé en France Hamadi Touil.

Dans une déclaration à l'agence Tap, Me Zouari a démenti les déclarations que lui ont attribuées certains médias, selon lesquelles Samir El-Wafi aurait subi des pressions avant d’être transféré vers une autre cellule.

L'avocat a tenu à préciser qu'il n'a donné les déclarations en question et fait part de son étonnement de voir certaines parties «propager des informations infondées pour des raisons inconnues».

Dans ce contexte, Me Zouari a dénoncé les fausses publications postées sur Facebook selon lesquelles des responsables de la prison et de la présidence de la République seraient derrière ces pressions, précisant que les conditions de détention de son client sont normales en attendant l'audience fixée au mercrdi 22 avril 2015.

Concernant la déclaration du porte-parole du ministère public Sofiène Selliti précisant que l'affaire de Samir El-Wafi «n'a aucun rapport avec le travail journalistique», Me Zouari s'est abstenu de tout commentaire, indiquant que des arguments et des preuves seront présentées le jour de l'audience.

L'avocat de la défense a aussi nié les informations selon lesquelles Samir El-Wafi aurait rendu une semaine avant son arrestation l'argent dû à deux hommes d'affaires, estimant que cette information «est dénuée de tout fondement».

I. B. (avec Tap).