Après l’agression de plusieurs journalistes, hier, à El-Faouar, le SNJT a appelé les autorités à assurer la sécurité des journalistes lors de l’exercice de leur métier.
Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a demandé l'ouverture d'une enquête sur l'agression des journalistes, samedi 9 mai 2015, à El-Faouar, gouvernorat de Kébili (sud-ouest), alors qu'ils couvraient les mouvements de protestation dans la région. Tout en invitant les autorités régionales et locales à assumer la responsabilité de ces «agressions gratuites et injustifiées», le SNJT a appelé le ministère de l'Intérieur à prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des journalistes pendant l'exercice de leur travail. «De tels agissements ne peuvent aucunement servir la cause des manifestants, dans la mesure où ils risquent de discréditer leurs revendications que les journalistes s'efforcent de transmettre à l'opinion publique dans le respect de la déontologie de la profession», a souligné le SNJT dans une déclaration publiée hier. Parmi les journalistes agressés, le correspondant de l'agence Tap à Kébili, Hamad Teyeb, et celle que celle de la Radio tunisienne, Mejda Amara, qui ont été transportés à l'hôpital régional pour y recevoir les soins nécessaires. I. B. |
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