Le Groupe arabe d’observation des médias (Gaom), créé hier à Tunis, est constitué  d’organisations et militants des médias, de la liberté d'expression, et des droits de l'Homme dans le monde arabe.


Lors d’une rencontre avec la presse, dimanche à Tunis, il a été annoncé la création du Gaom, une structure qui veillera, selon sa présidente Sihem Ben Sedrine, à la construction d'une information arabe professionnelle et indépendante, au soutien à la liberté d’opinion et d’expression, ainsi qu’au développement des capacités des journalistes.
Le Groupe cherchera aussi à établir des rapports comportant des observations et des recommandations sur la situation des médias dans le monde arabe ainsi que sur les aspects juridiques de l’exercice de la profession, le respect de la déontologie, et les relations entre les autorités publiques et les médias.
Le Gaom, dont le siège est à Tunis, est composé de sept membres: Sihem Ben Sedrine (Tunisie, présidente), Sally Khadri (Egypte), Maha Seblati (Syrie), Nabil Rajeb (Bahreïn), Jihad Harb (Palestine), Mohamed Khawalda (Jordanie) et Khalil Abdelmomen (Algérie).
La réunion constitutive du groupe a eu lieu du 4 au 6 mars à Tunis avec la participation de 18 représentants d’organisations arabes actives dans le domaine des droits de l’Homme.
Les organisateurs ont tenu à tenir cette première à Tunis pour exprimer leur «soutien à la révolution tunisienne», affirment-ils dans un communiqué publié à cette occasion.