Le Syndicat tunisien des radios libres (Strl) déplore que «le paysage médiatique n’a enregistré aucun changement» et que «les radios autorisées avant le 14 janvier à cause de leurs liens de parenté avec l’ex-dictateur continuent à émettre en toute quiétude.»


«Après la fuite du dictateur Ben Ali, la Tunisie a vécu une dynamique révolutionnaire qui a touché divers secteurs. Toutefois et contrairement à l’activité politique ou on a constaté l’émergence et l’autorisation de plusieurs partis, le paysage médiatique n’a enregistré aucun changement et les radios autorisées avant le 14 janvier à cause de leurs liens de parenté avec l’ex dictateur continuent à émettre en toute quiétude», déplore, dans un communiqué, le Syndicat tunisien des radios libres (Strl), présidé par Fourti Salah, promoteur de Radio 6, une station pirate puisqu’elle n’a pas encore été autorisée.
«Devant une situation qui ne reflète nullement la lutte du peuple tunisien pour un paysage médiatique pluraliste et démocratique», le syndicat recommande «de reformuler l’ensemble des autorisations et demande que l’attribution des licences porte en priorité sur toutes les demandes présentées avant le 14 janvier aussi bien pour les radios que les télévisions. Il recommande aussi que «des discussions soit engagées avec le Strl avant d’arrêter toutes décisions ou cahier des charges portant sur l’octroi de licence radio».
Le syndicat demande, par ailleurs, de prendre part «à toutes les instances de décision portant sur la communication audiovisuelle et  l'émission et la diffusion.»