Le réseau social Facebook, qui a beaucoup servi la révolution tunisienne, mais il commence à constituer un véritable casse-tête pour les autorités du gouvernement provisoire.


Au nom de la défense de la révolution, des face-bookers radicaux multiplient les pages appelant à la violence et n’hésitant pas – l’anonymat facilitant les excès – à appeler au meurtre de hauts responsables de l’Etat.
C’est ce qui a poussé le ministère de l’Intérieur à rendre public, jeudi, un communiqué où il met en garde contre le danger que représente l’utilisation de Facebook par certaines personnes qui se cachent derrière des pseudonymes pour proférer des menaces, inciter à la violence, aux troubles et à l’atteinte aux personnes et aux biens.
«Les appels aux sit-in à la place de la Kasbah et à d’autres places de la capitale n’ont pour motivation que de semer la zizanie, inciter à la violence, déstabiliser le pays et porter atteinte à l’ordre public», souligne le communiqué.
«Ces appels visent à entraver le bon fonctionnement des services publics et à violer les droits des citoyens à exercer une activité économique et commerciale. Le ministère s’engage à mettre tout en œuvre pour identifier ces perturbateurs et leurs complices et les traduire devant la justice, conformément à la loi», ajoute le communiqué.