Nous avions fait part la semaine dernière de la grogne chez les employés de l’Agence tunisienne de l’Internet (ATI) suscitée par la non-application de l’accord portant augmentation de leurs salaires, conclu entre la direction et le syndicat de base de l’opérateur national de l’Internet. Dans un article intitulé ‘‘Ces anonymes qui sont devenus stars grâce à Ammar’’, notre confrère Nizar Chaâri verse une nouvelle pièce au dossier.
Le responsable de Tunivisions affirme, en citant au passage «plusieurs sources proches de l’ATI», que la «série de censures non expliquées de sites internationaux», enregistrées la semaine dernière en Tunisie, et qui a suscité «sur les réseaux sociaux une vague spontanée de protestation, calme et responsable, générée par des anonymes dans la vie réelle mais des stars de la vie virtuelle»… Cette «vague de censures abusives» serait donc, selon ses termes, «le moyen que les grévistes de l’agence ont trouvé pour faire pression sur leur employeur et les obliger à accepter leurs revendications.»
Dans cette affaire, à en croire Nizar Chaâri, notre «Ammar 404» national aurait donc été pris en otage par une poignée de fieffés grévistes.
Suivez mon regard : les internautes ne devraient pas se tromper d’adversaires ; les censeurs ne sont pas ceux qu’ils croient.
M.N