A l’occasion de la célébration, aujourd’hui, 3 mai, de la Journée mondiale de la liberté de la presse, le Président Zine El Abidine Ben Ali a adressé, au président du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) et au président de l'Association tunisienne des directeurs de journaux (ATDJ), un message dans lequel il a rendu hommage à l’ensemble  famille de l’information.

Le chef de l’Etat a, à cette occasion, réaffirmé sa «volonté de garantir les principes de liberté et de démocratie» en tant que fondements essentiels des orientations et des choix de l’Etat,  qui visent à «enrichir le paysage médiatique et communicationnel national afin qu’il soit le miroir qui reflète le degré de conscience, de maturité et de développement atteint par le peuple tunisien.»
«Nous réaffirmons aujourd’hui qu’il n’existe en Tunisie aucun tabou ni interdit et que les médias tunisiens peuvent traiter tous les dossiers et toutes les questions sans aucune forme de censure autre que celle que leur impose leur conscience, dans le cadre du respect de la loi et de l’éthique professionnelle», a déclaré le chef de l’Etat. Qui a exhorté les professionnels du secteur à «exercer la liberté et la critique constructive loin de toute forme de sensationnel, de diffamation ou de calomnie» et «sans porter atteinte à l’honneur des personnes et tout en bannissant les pratiques irresponsables contraires à nos valeurs, à la loi et aux principes fondamentaux de la démocratie.»
Le Président a réaffirmé aussi sa volonté de «promouvoir le dispositif législatif régissant l’information électronique en vue de lui permettre de s’adapter aux évolutions que connaît le monde dans ce domaine.» Sans donner de détails sur les aspects de la presse électronique qui seraient concernés par les amendements en cours.

I.B.