Comme les deux précédentes, l’annonce a été faite par l’agence officielle Tap, qui a affirmé que les autorités libyennes ont relâché, dimanche, le journaliste d’Al-Jazira. Joint par téléphone, Lotfi Messaoudi a confirmé à l’agence sa libération, relevant que les conditions de sa détention étaient «bonnes».
Il a aussi exprimé ses remerciements à tous ceux qui l’ont soutenu se déclarant fier d’appartenir à la Tunisie qui est devenue, a-t-il dit, «l’Etat de la citoyenneté».
Auparavant, Zied El Heni, membre du bureau exécutif du Syndicat national des journalistes tunisiens (Snjt) chargé des relations extérieures, a indiqué, par téléphone, à la Tap que «Lotfi Messaoudi est maintenant en route vers la frontière tunisienne». «Cette libération est le fruit d’efforts conjoints du Snjt et du Front contre l’agression sur la Libye présidé par le secrétaire général de l’Union démocratique unioniste (Udu), Ahmed Inoubli», a ajouté M. El Heni.
Notre confrère El-Heni et l’agence Tap n’indiquent pas, par ailleurs, si les trois autres collègues de Messaoudi arrêtés avec lui ont été relâchés eux aussi.
A son arrivée à Ras Jedir, Lotfi Messaoudi, qui a été accueilli par son père et ses amis, a déclaré à la Chaîne de télévision nationale qu'il a passé 29 jours totalement coupé du monde et qu'il n'a aucune information sur le sort de ses collègues. Car il ne savait pas, quand on était venu le chercher, où on allait l'amener.
Z. A.