«Être journaliste, aujourd’hui, à l’ère de la mondialisation de la communication: l’exemple des pays arabes et africains»: tel est le thème d’un colloque international, qui se tiendra les 21 et 22 avril à l’hôtel Régency à Gammarth.


Le colloque est organisé par l’unité de recherche «Médias et société» dépendant de l’Institut de presse et des sciences de l’information (Ipsi) et la représentation régionale de la Fondation Konrad Adenauer à Tunis.
Extrait de la note de présentation: «Depuis une vingtaine d’années, sous les effets croisés des technologies de la communication, de la mondialisation des échanges et de la demande sociale, de l’irruption des acteurs privés dans l’audiovisuel, avec, pour conséquence, la constitution d’un marché de type concurrentiel, l’univers des médias et des journalistes dans le monde, comme en Tunisie, et dans les pays arabes et africains, connaît des mutations plurielles et variées. Avec la généralisation de l’accès à Internet, technologies de communication, des antennes paraboliques précisément l’ouverture du paysage audiovisuel aux ‘‘privés’’… les espaces d’expression s’élargissent et l’aspiration des journalistes à plus d’autonomie et leur tentation à vouloir briser des tabous deviennent plus grandes.
«Cette nouvelle donne engendre un paradoxe: la demande sociale exprimée par les publics et les journalistes devient prégnante au moment où le rôle et la place de l’Etat, face à l’éclosion d’un paysage médiatique aussi diversifié, et la mission théoriquement reconnue aux médias ‘‘publics’’, se posent avec acuité. Autrement-dit, dans plusieurs pays de notre région, les technologies de la communication donnent la possibilité aux individus de pouvoir effectuer leurs choix sans forcément passer par le filtre étatique, ils ont aussi la possibilité de créer des réseaux d’échange entre eux et de se mouvoir en journalistes citoyens pour exprimer leurs opinions et diffuser leurs informations par des canaux non institutionnels. Dans ces conditions, le monopole de l’Etat sur les moyens de diffusion devient problématique, voire inopportun. Dans nos régions, les politiques ‘‘publiques’’ dans ce secteur sont appelées à évoluer et à s’adapter à ces nouvelles exigences et les réponses apportées par les autorités publiques demeurent très contrastées d’un pays à un autre.»
Voici, par ailleurs, les noms des participants: Larbi Chouikha, président de l’unité de recherche «Médias et société», Saloua Charfi (Ipsi, Tunis, Tunisie), Abdelwaheb Errami (Isic, Rabat, Maroc), Sabah Mahmoudi (Ipsi), Farah Bérubé (Université du Québec à trois rivières, Canada), Ndiaga Loum (université du Québec, Canada), Mouna Mestiri (Agence Tunis afrique presse et Ipsi, Tunisie), Alain Kiyindou, (président de la Sfsic), Mohamed Chettah (Université de Sharjah, Emirats arabes Unis), Belkacem Mostefaoui (Université d’Alger, Algérie), Abdallah Zalab et Bachar Mathar (Université de Sanâa, Yémen), Jalel Tlili (Isce, Tunisie), Bertrand Cabedoche (responsable du réseau Orbicom), Bertrand Cabedoche (responsable du réseau Orbicom), Nabih Amina (Université Yahia Fares, Algérie), Thouraya Snoussi (Ipsi, Tunisie), Jamel Aifa (Université de Annaba, Algérie), Rim Kaddoury (doctorante, Ipsi, Tunisie), Abdelkarim El
Ajmi (Université El Fateh, Libye), Ourida Boussaada (Ipsi, Tunisie), Moncef Ayari (Ipsi), Slaheddine Dridi (Ihmn, Tunisie), Mehdi Jendoubi (Ipsi), Jawhar Jamoussi (Isam, Tunisie), May Abdallah (Université libanaise, Liban), Ahmed Hidass, (Isic, Rabat), Madiba Georges (Université de douala, Cameroun), Nouri Lejmi (Ipsi), Moez Ben Messaoud (Ipsi).