Dans un communiqué rendu public, mardi, le syndicat de Dar Al Anwar dénonce le mutisme de l’administration face aux demandes de ses employés.
Outre les demandes insatisfaites des salariés et notamment des chauffeurs, qui se sont toujours plaints des conditions de travail, et face au silence de l’administration après plusieurs rencontres vouées à l’échec, le syndicat dénonce aussi publiquement la ligne éditoriale des journaux de la maison sise au 25 avenue Jean Jaurès, à Tunis. Selon le communiqué, Dar Al Anwar n’a pas fait encore sa révolution et le «syndicat va continuer à défendre légalement les droits du personnel et les intérêts de l’institution».
Les journalistes se plaignent aussi du fait que la Pdg de la maison, Sayda El Amri, l’héritière du fondateur Slaheddine El Amri et actuelle épouse de Abdeljélil Messaoudi, refuse catégoriquement la mise en place d’un comité de rédaction pour décider de la ligne éditoriale des journaux de la maison, les deux quotidiens ‘‘Al-Chourouq’’ (en arabe) et ‘‘Le Quotidien’’ (en français).
Z. A.