Ce prix, on le sait, n’a encore jamais récompensé un journaliste tunisien. Ce sera peut-être une occasion pour les confrères et consœurs, dont les plumes viennent d’être libérées par la révolution du 14-Janvier, de tenter leur chance cette année afin faire figurer enfin notre pays parmi les pays auxquels appartiennent les lauréats de ce prix prestigieux.
À l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, la Commission européenne a donc lancé le prix Lorenzo Natali 2011 pour le journalisme.
Chaque jour, des milliers de reporters mettent leur vie en danger pour rendre compte de conflits, de catastrophes humanitaires ou tout simplement pour décrire des réalités humaines. Dans de trop nombreuses régions du monde, la liberté de la presse est toujours menacée ou violée et je continuerai à défendre ce droit humain au cours de mon mandat», a déclaré le commissaire européen chargé du développement, Andris Piebalgs. Et d’ajouter: «Je suis donc fier de lancer le Prix Lorenzo Natali qui sera décerné aux journalistes les plus talentueux qui se font écho des problèmes de développement et contribuent à notre lutte contre la pauvreté.»
L’année dernière, c’est l’Egyptienne Manar Attiya Salem, journaliste pour la rubrique «art de vivre» du périodique ‘‘Al Ahram Hebdo’’ qui a reçu le Premier Prix Lorenzo Natali pour la région du Monde arabe et Moyen-Orient.
Le prix récompense les journalistes de la presse écrite, de la radio et de la télévision pour leur excellence sur le thème du développement, de la démocratie et des droits de l’homme à travers le monde.
Les lauréats de la presse écrite/en ligne recevront des prix en espèces de 5.000 € (1er prix), 2.500 € (2e prix) et 1.500 € (3e prix).
Les gagnants dans les catégories télévision et radio se verront octroyer 5.000 € chacun.
Le vainqueur du Grand Prix touchera un montant supplémentaire de 5.000 €. Les lauréats seront proclamés à l’occasion d’une cérémonie de remise des prix qui se tiendra en décembre 2011.
La date limite pour la présentation des candidatures est fixée au 31 août prochain.
Imed Bahri