Cette question a été au centre de la campagne de sensibilisation pour une utilisation sécurisée de l’Internet lancée, samedi, par l’Association tunisienne de l’Internet ou Internet Society Tunisie (Isoc), sous le nom Safer Internet.
Khaled Gouiaa, président de l’Isoc a annoncé que la campagne, à laquelle participent le secrétariat d’Etat à la technologie, l’Agence nationale de la sécurité informatique (Ansi) et la société Microsoft, se poursuivra jusqu’au 2 février 2012, date de célébration de la Journée mondiale pour une utilisation sécurisée d’Internet.
En coopération avec Microsoft
Au cours d’une conférence au Pôle technologique d’El Ghazala, au nord de Tunis, le responsable a affirmé que des rencontres, des manifestations de sensibilisation et des sessions de formation sur l’utilisation sécurisée d’Internet seront organisées dans le cadre de ce programme. Ces manifestations seront destinées aux enfants, aux parents et aux instituteurs, a-t-il précisé.
Il a en outre indiqué qu’à partir de la prochaine rentrée scolaire, des sessions de formation seront organisées en coopération avec Microsoft, l’Ansi et le ministère de l’Education dans les écoles et les lycées au profit des élèves et des instituteurs.
Le responsable a mis l’accent sur l’importance de garantir la participation des différentes composantes de la société civile pour la protection des enfants contre l’utilisation dangereuse du réseau Internet, précisant que des cas de pédophilie sur Internet ont été enregistrés en Tunisie. Il a appelé les fournisseurs de services Internet à garantir la gratuité du service de la protection parentale.
Sites pornographiques, piratage, virus électronique…
De son côté, Adel Gaaloul, secrétaire d’Etat chargé de la technologie, a affirmé que l’ouverture totale du réseau Internet, enregistrée en Tunisie après la révolution du 14 janvier 2011, est un processus irréversible, mettant notamment l’accent sur l’importance de mettre en place des stratégies de protection de la société contre les dangers de l’Internet (sites pornographiques, de piratage, les virus électronique…) à l’instar des pays européens. Il s’agit, en outre, de développer de législations tunisiennes en la matière.
Samir Sidhom, directeur général de l’Ansi, a, pour sa part, annoncé que son agence va lancer prochainement sur son site Internet des programmes informatiques pour protéger l’enfant contre les dangers d’Internet et qui peuvent être installés gratuitement sur ordinateur.
Source : Tap.