«La programmation ramadanesque reflètera cette année les évènements vécus par la Tunisie après la révolution du 14 Janvier, ainsi que les étapes qui ont permis ce changement historique», a indiqué Mokhtar Rassâa, Pdg de l’Etablissement de la télévision tunisienne, lors d’un point de presse, vendredi, au siège de la TV nationale à Tunis.
La programmation comporte notamment deux dramatiques sur la Chaîne nationale 1, à savoir: ‘‘Al oustedh Malek’’ (Maître Malek) de Ali Louati et Fraj Slama, en hommage aux avocats qui ont été en première ligne de la lutte contre la dictature de Ben Ali, et le sit-com ‘‘Taoula wa krassi’’ (Une table et des chaises) de Imed Ben Hmida, inspiré du quotidien du Tunisien avant et après la révolution.
D’autres productions seront à l’affiche dont ‘‘Barhouma min houma el-houma’’ et ‘‘Portable’’ de Salma Baccar.
On annonce également un grand retour, celui du talentueux producteur Raouf Kouka, chassé en 2003 de la vénérable maison par Cactus Prod et le duo Belhassen Trabelsi et Sami Fehri. Raouf Kouka essayera de décrire les préoccupations des gens ‘‘La caméra transitoire’’ dans des scènes cocasses.
Des émissions religieuses seront aussi concoctées pour l’occasion, dans une nouvelle formule qui rompt avec la routine et la sclérose des anciennes productions du genre.
M. Rassâa a, d’autre part, souligné que la télévision nationale, en tant qu’institution publique, travaillera pour le peuple tunisien et dans le respect de l’intérêt général, loin de toute influence gouvernementale, partisane ou même celle de la société civile.
M. Rassâa a insisté sur le respect de la déontologie et la nécessité d’assurer une formation solide des journalistes et animateurs, permettant de suivre une ligne éditoriale, en phase avec les changements profonds survenus dans le pays.
I. B.