La centrale syndicale se semble pas avoir apprécié le cavalier seul de l’un de ses cadres, Hassen El Mensi, qui vient de créer unilatéralement un Conseil national de l’information de la communication.


Le Syndicat général de la culture et de l'information, relevant de l’Union générale tunisienne du travail (Ugtt), a exprimé son rejet de la méthode par laquelle a été annoncée la création d’un Conseil national de l’information de la communication, appelant «le gouvernement transitoire et l’ensemble des responsables du secteur de l’information à ne pas traiter avec les parties responsables de cette structure», et qui «ne représente qu’elle-même».
Le Syndicat général de la culture et de l’information a affirmé, dans un communiqué, dont la Tap a reçu une copie, mercredi, son attachement à la création d’un Conseil national pour l'information et la communication qui œuvrera dans l'intérêt de tous les acteurs du secteur. Il rejette, en revanche, «les tentatives de certains d’utiliser cette structure à des fins personnelles n’ayant aucun lien avec l’action syndicale, laquelle récuse tout unilatéralisme des opinions».
Le communiqué précise que le syndicat défend le principe d’un regroupement de l’ensemble des parties concernées par le dossier de l’information, au niveau du Syndicat général de la culture et de l’information, du Syndicat national des journalistes tunisiens (Snjt), ou des autres composantes de la société civile, ajoutant que «tout projet de structure mis en place ne pourra être approuvé que par les structures légitimes représentatives du secteur».
La création d’un Conseil national indépendant pour l’information et la communication a été annoncée, le 30 juillet, au siège de la Ligue tunisienne de défense des Droits de l’Homme, à Tunis, sur initiative de Hassen El Mensi, ancien journaliste à la Tap et l’un des anciens présidents de l’Association des journalistes tunisiens (Ajt).