Le bureau exécutif du Syndicat national des journalistes tunisiens (Snjt) a confirmé qu’il n’a pas attention d’exclure les journalistes qui n’auraient pas de diplôme supérieur.


Il y a une semaine, l’un des membres du Snjt, Mongi Khadhraoui, a déclaré sur le plateau d’une chaîne de télévision privée que 60% des journalistes seraient virés du syndicat parce qu’ils ne répondent pas aux critères d’accès au métier de journaliste. Cette information a été relayée sur les réseaux sociaux. Les confrères, indignés, ont commencé à manifester leur mécontentement. Face à cette situation, le bureau du Snjt a dû réagir pour clarifier les choses.

«L’objectif du syndicat est seulement de fixer des critères et des conditions pour bénéficier du droit à adhérer au syndicat, compte tenu de l’élargissement et du développement rapide que connaît la scène médiatique notamment de la presse écrite et audiovisuelle», note le syndicat dans son communiqué. Le Snjt a ajouté que son bureau va adopter le nouveau Code de la Presse qui comporte une définition du journaliste professionnel. Et d’annoncer qu’il va y avoir des réunions et des ateliers de travail pour fixer les critères et les normes, conformément au règlement intérieur et au Statut du Syndicat, tout en prenant en considération la catégorie professionnelle du journaliste, selon le statut de certaines entreprises médiatiques.

D’autre part, le bureau du Snjt a décidé «de s'assurer de la vocation de chaque journal électronique et de chaque site web d'information, offrant une matière journalistique, afin de protéger les journalistes et de garantir leurs droits», lit-on aussi sur le communiqué.