L’homme d’affaires Abdelhamid Ben Abdallah a annoncé mardi la naissance, dans un futur proche, de sa chaîne de télévision Tounessna qui diffusera ses programmes sur NileSat à partir du Bahreïn et de la Jordanie.


Lors d’un point de presse, mardi à Tunis, le patron de Tounessna a dit que le siège de la télévision sera à Tunis. Et que ce projet sera une opportunité pour les sociétés de production et les jeunes notamment les diplômés de l’Ipsi ainsi que les créateurs. M. Ben Abdallah vient de poser une demande d’autorisation auprès de l’Inric pour pouvoir diffuser ses programmes à partir de Tunis.

 

Selon un article publié en 2001 sur Afrik.com, M. Ben Abdallah est entré dans les affaires grâce à son réseau social. «C’est dans les années 89-90 qu’Abdelhamid va penser sa future société. Fort de son réseau relationnel ‘‘politique’’ (il est proche de la famille Chirac, ayant donné des cours à Claude, la fille, pendant ses études, connaît les enfants Giscard d’Estaing et a fait les 400 coups avec Dominique Baudis, ancien maire de Toulouse et président du CSA), il s’inscrit à des déjeuners d’affaires qui rassemblent des entrepreneurs français et européens. C’est là qu’il entre en contact avec la direction générale du groupe Carrefour. C’est avec cette centrale d’achat qu’il passera ses premiers contrats».

Selon l’agence Tap, M. Ben Abdallah est titulaire d’un Doctorat (droit commercial/droit économique Assas Paris-2 Sorbonne), d’un diplôme d’études approfondies (administration et des organisations internationales) et d’un diplôme d’études supérieures spécialisées (fiscalité/droit des affaires). Il a assumé des responsabilités dans plusieurs sociétés privées en Tunisie et en France. Il a, également, occupé le poste de conseiller juridique auprès de l’Institut du monde arabe (Ima) et de responsable de la presse audiovisuelle au sein du même Institut.

M. Ben Abdallah dirige plusieurs entreprises en Tunisie dans l’immobilier, les services et le tourisme. Ce sont ses amitiés avec Chirac qui lui ont, indirectement, ouvert les portes de la Tunisie.

Imed Bahri