Le quotidien britannique a élu ce Tunisien de 26 ans comme personnalité de l’année 2011 en reconnaissance pour son autosacrifice qui a déclenché le printemps arabe.
Bouazizi, marchand ambulant dans la ville de Sidi Bouzid (centre), s’était donné la mort, le 17 décembre 2010, en s’immolant par le feu, pour protester contre la confiscation des marchandises qu’il vendait dans la rue.
Cet acte de désespoir avait provoqué un vif émoi en Tunisie et des manifestations s’étaient spontanément formées dans le pays pour dénoncer le régime de l’ex-président Ben Ali.
«Bouazizi n’était pas un révolutionnaire, mais son acte de protestation a servi de catalyseur à une vague de révolte qui a transformé le Proche-Orient», explique le ‘‘Times’’, qui a annoncé l’information en première page. La contestation s’est ensuite propagée à l’Egypte, à la Libye, au Yémen et à la Syrie, où les opposants ont dénoncé la corruption, la répression, la pauvreté et le chômage.
I. B. (avec Tap).