Au moins une vingtaine d’organisations et d’associations ont exprimé, jeudi, leur solidarité avec les journalistes tunisiens, menacés physiquement et verbalement. Et accusent les autorités publiques.


A l'issue de leur participation à «la journée de solidarité avec les journalistes tunisiens», organisée, jeudi, au siège de l'Union générale tunisienne du travail (Ugtt) à Tunis, ces organisations et associations ont fermement condamné dans un communiqué commun «toutes les formes de menace et d'agression physique et morale contre les journalistes».

Selon le communiqué, de telles pratiques «dénotent une hostilité flagrante à la liberté d'opinion, d'expression et de la presse et sont en contradiction totale avec les objectifs du processus révolutionnaire du peuple tunisien».

Le communiqué fait assumer aux autorités publiques «la responsabilité de la protection des journalistes et des communicateurs pour faciliter leur mission dans la recherche de l'information et sa communication à l'opinion publique».

Ces organisations et associations sont la Ligue tunisienne pour la défense des droits de l'Homme (Ltdh), le Syndicat national des journalistes tunisiens (Snjt), le Syndicat général de la culture et de l'information (Sgci), le mouvement «Tous pour la Tunisie», le Conseil national des avocats tunisiens, l'Association pour la protection de l'environnement de la bande côtière, le Conseil national indépendant de l'information et de la communication, l'association «la dignité pour le développement du nord-ouest», la Ligue tunisienne des anciens prisonniers d'opinion, la Ligue des avocats nationalistes, la Coordination nationale indépendante pour la justice transitionnelle, l'Association des femmes tunisiennes pour la Recherche sur le développement, l'Initiative citoyenne, l'Union générale des étudiants de Tunisie, l'Association des juristes sans frontières, l'Association tunisienne des femmes démocrates, le Réseau tunisien pour la lutte contre la corruption et la malversation…

Source : Tap.