Dans la nuit de samedi à dimanche, Taieb Ncibi, correspondant de Shems FM à Sidi Bouzid, a été tabassé par deux jeunes. Son tort : il a rapporté des faits qui se sont passés dans la région.


Non contents des informations diffusées sur les ondes de Shems FM à propos de coups de feu dans la région de Sidi Ali Ben Oûn (gouvernorat de Sidi Bouzid), les deux jeunes ont, dans un premier temps, menacé le journaliste avant de l’agresser le lendemain.

«Samedi soir vers 20h00, dex jeunes hommes m’ont donné des coups de poings et de pieds», a précisé, à Shems FM, le journaliste qui garde des bleus partout. Taieb Ncibi, qui n’a pas reconnu ses agresseurs, va porter plainte. Une enquête serait en cours pour les identifier.

Il s’agit d’une énième agression sur des journalistes dans l’exercice de leur travail.

Vendredi, le Syndicat national des journalistes tunisiens (Snjt) a organisé une assemblée extraordinaire où il a condamné les agressions répétées sur les journalistes notamment par des forces de l’ordre et pris des décisions pour que plus personne ne confisque la liberté d’expression après des décennies de pression et de musellement.

I. B.