Pour avoir diffusé des images racistes sur sa page facebook ciblant Néjiba Hamrouni, présidente du Syndicat général des journalistes tunisiens (Snjt), Me Raja Mansouri serait poursuivie en justice.


C’est ce qu’ont décidé (l'information publiée sur les réseaux sociaux), jeudi, les membres du Snjt, indignés de voir leur collègue (et présidente) malmenée de la sorte et publiquement par une dame, qui plus est avocate.

Cette dernière, selon la même source, est connue pour avoir longtemps  servi avec zèle Ben Ali et le Rcd, ex-parti au pouvoir. Et qui est en train de se chercher par tout moyen une place au soleil bleu d’Ennahdha. A preuve: des images qui seraient tirées de l'archive, réapparues sur les réseaux sociaux lui rappelant son dévouement à infini à l’ancien régime.

1er document.

Au nom du Snjt, une plainte serait déposée devant la cour pénale contre Raja Mansouri. Le Snjt mettrait selon la même source, en copie une lettre d’indignation au doyen des avocats, à la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (Ltdh), à l’Association tunisienne des femmes démocrates (Atfd) et autres Ong et représentants de la société civile. Mais aussi à l’Assemblée nationale constituante (Anc).

En sa qualité de syndicaliste et militante des droits des journalistes, Nejiba Hamrouni a été plus d’une fois menacée de mort ces derniers jours.

Sur la foi des images circulant sur face book, Me Mansouri serait une proche du régime Ben Ali. Elle était parmi ceux qui ont fait la campagne électorale de 2009 de l’ex-dictateur. Et ce n’est pas tout. Me Mansouri s’est fait remarquer par ses appels du pied en direction des islamistes après que Ben Ali soit parti en Arabie Saoudite. Sa méthode: s’attaquer, dans des vidéos sur Facebook, à des opposants à l’actuel pouvoir : la blogueuse Lina Ben M’henni, par exemple, a eu droit à ses accusations mensongères.

I. B.