Le Centre culturel allemand lance, à partir d’aujourd’hui, en collaboration avec le Centre national d’art vivant de Tunis, un projet artistique baptisé «Façade…s» permettant aux artistes tunisiens de s’approprier l’espace publique.
Le Goethe-Institut offre la façade de son bâtiment, sis au 6, rue du Sénégal à Tunis-Lafayette, en cours de réaménagement et d’extension, pour des réalisations artistiques.
Le Centre national d’art vivant, sis non loin de là, au 68 av. Taïeb M’hiri (place Pasteur-Parc du Belvédère), accompagnera le processus de création par une documentation visuelle qu’il expose dans ses locaux.
Le projet s’étalera sur une période de 20 mois environ, à partir de juillet 2012.
L’idée est que la ville, considérée comme lieu d’exposition, offre autant de diversité de supports à l’expression artistique que de bâtiments existants.
La ville comme lieu d’exposition ne nécessite ni horaires d’ouverture, ni mise en place de dispositifs d’accès particuliers; elle se présente différemment à la lumière du jour et dans l’obscurité; elle est perçue différemment selon qu’on la traverse en passant pressé ou en flânant.
Compte tenu des critères appliqués à la sélection des œuvres, le jury a retenu pour cette session les projets des artistes débutants Emir Ben Ayed, Meriem Hidri, Souleima Ghanney, Salma Haji, Olivier Derveloy, Hela Marrakchi et Lotfi Ghariani.
Ces artistes sont invités à présenter un projet artistique qui utilise les trois volets de front de la façade (env. 20m à 8m) du Goethe-Institut comme support.
Chaque participant au projet bénéficie d’une durée d’exposition d’un mois au maximum.
Tous les formats, genres et matériaux sont admis, dans la mesure où la façade peut sans problème être remise en l’état initial à la fin de l’exposition.
Goethe-Institut met à la disposition de chaque artiste participant un budget de 4.000 dinars couvrant les frais de conception, de réalisation, d’installation, de désinstallation et de remise en état de la façade.
Chaque exposition sera inaugurée par une conférence de presse publique.
Après trois ou quatre expositions, le Centre national d’art vivant exposera dans ses locaux une documentation sur le processus de création des projets réalisés.
I. B. (avec Tap).